maison brisée




maison brisée au cœur de la nuit,
fenêtre cassée perdue dans l'oubli,
j'erre dans l'astre terrestre d'une vie inhumaine
dans l'utopique espoir d'une existence plus sereine


cœur au cafard
teint si blafard
portes ce masque du paraître illusoire
afin que personne ne te recherche dans le noir


masque de souffrance et de torpeur
n'oublie pas que sans toi je ne suis que terreur.
je suis ta protection et tu es mon hôte
sans toi je ne suis rien mais sans moi toi tu sautes,


dans le vide cruellement réaliste,
ce vide qui a la fois te révulse et t'attire.
comment trouver son chemin avec une âme d'utopiste
quand on apprend que ce mot n'est que vaine satire.


Oh temple de la souffrance,
adorable insolence
tu me tourmentes et m'enchantes
quand tu me sers dans ton ventre.


qu'attends tu de moi Infamie?
que je me noie dans ta panse de la nuit?
que je me perde dans ton lacis sournois...
ou que je ne me réveille pas de mes émois?


J'ai mal quand tu parles, j'ai mal quand tu souris,

je souffre quand tu te tais et je pâtis quand tu revis.

qu'ai je donc fais a la haute suprématie pour mérité tout cela.

je ressasse sans cesse cet éternel débat:



ai je torts ai je raison,

suis je folle ou saine de raison?

Suis je bonne ou mauvaise,

véritable nuisance qui a tout le monde pèse?



Je ne sais pas, je ne sais plus,

sans doute est ce la raison qui m'a fait faubond...

qui je suis, ou je vais, où je me situe,

tout cela me rendant si moribond.



Au Dieu que j'ai froid!

Au plus profond de mes viscères,

dans mon ventre, ma tête et mon entier univers.

Tremblant sans fin sous un poison narquois.



Prison de verre au verre sans tain

lacérant mes chairs, mes bras et mes mains

maison brisée au cœur de la nuit,
fenêtre cassée perdue dans l'oubli.



23/10/2009
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