la vraie vie des fées

tout ce qu'il faut savoir sur les fées

qui sont elles?

 

Belles et capricieuses petites créatures ailées, dormant dans les plantes et se baignant dans la rosée, les Fées sont enfants des fleurs, dont elles aiment à se vêtir. Parfois de hauteur humaine, parfois réduite à la taille d'un crocus, les Fées ont en commun leurs jolies ailes, dont elles se servent comme les insectes pour leurs déplacements, avec en plus, uncements, avec en plus, une adorable grâce. Corps élancés et gracieux, visages adorables et rieurs, elles sont la beauté mutine.
Souvent taxées de légèreté  et d'insouciance, les Fées semblent plus intéressées par leurs danses et leurs toilettes fleuries que par les tracas de guerre des autres peuples. A l'aube et au crépuscule, elles exécutent des danses sensuelles et aériennes. Si le coeur leur en dit et si elles vous estiment sincère, elles se rendront alors visibles à vos yeux humains...

...Protectrices de la nature et plus particulièrement du monde végétal, elles savent se rendre invisibles ou au besoin, se transforment en biche ou tout autre animal, pour tromper les hommes. On leur prête souvent d'incroyables pouvoirs magiques, comme l'envoûtement ou la capacité d'arrêter le temps, mais nul humain ne saura jamais...  

    ...Lors de vos promenades, prenez simplement  soin des fleurs et autres créatures végétales si vous ne voulez pas, malencontreusement, attiser leur colère envers le monde des humains. Elles  étendront alors sur vous le rôle protecteur qu'on leur connaît. On dit, en effet que, lors de chaque naissance humaine, une Fée se tient penchée sur l'épaule de la mère, veillant au bon déroulement de l'accouchement et à l'avenir du nouveau-né.


09/10/2008
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ou se trouvent t'elles?

 

Où se trouve Féerie? C’est un pays insaisissable. Parfois juste au-delà de l’horizon, parfois sous nos pieds. Il y a pourtant eu des périodes où l’on pensait que ce royaume avait une position géographique, même si elle avait tendance à se déplacer. Par exemple, les Gallois ont cru d’abord qu’il se trouvait au nord de leur contrée montagneuse, puis à l’ouest, sur une presqu’île mystérieuse, les rochers embrumés du Pembrokeshire. Plus tard on le plaça dans une île au large de la côte du Pembrokeshire, dans la mer d’Irlande. Des marins l’apercevaient, voire y débarquaient, mais c’était pour disparaître ensuite de manière inexplicable. On disait pourtant que les esprits qui habitaient ce royaume rendaient souvent visite aux marchés de Laugharne et de Milford Haven. Les Irlandais, pour qui l’île fantôme se situait à l’ouest, l’appelaient Hy Breasail. Pour les Anglais il s’agissait de l’île de Man, et de cette île nous viennent de nombreux récits sur le royaume des elfes.

 

Avalon est probablement la plus célèbre des îles de ce royaume. Le roi Arthur de la légende, décrit par Lydgate, un poète du xve siècle, comme le « Roi couronné en Féerie », y fut transporté, mortellement blessé, pour y être soigné par quatre reines des fées. On pense qu’Arthur repose encore là-bas au milieu de ses chevaliers, au coeur d’une colline enchantée, plongé dans un profond sommeil. Que menace la ruine et il s’éveillera pour régner à nouveau sur ces terres.

Le pays de Féerie peut apparaître n’importe où par surprise, dans tout son éclat, et disparaître tout aussi vite. Ses frontières nous entourent, faites de crépuscule et de brume, de chimères et de lueurs, et elles peuvent se retirer comme la marée pour dévoiler Féerie avant de revenir la dissimuler à nouveau. Les habitants de ce royaume se partagent, selon leur habitat, en espèces différentes. S’il existe des esprits solitaires et isolés, beaucoup d’elfes des campagnes habitent les forêts (ou souvent, plus précisément, «adoptent» un arbre. Du coup l’arbre et son hôte deviennent quasiment synonymes), les prairies, les collines et les grottes à flanc de montagne. Il y en a qui vivent dans des îles enchantées, dans des domaines sous-marins; on rencontre aussi des esprits aquatiques dans les mers, les lacs et les rivières. Enfin il y a les esprits domestiques, ceux qui hantent les maisons (farfadets et autres).

 

Les modes de vie diffèrent considérablement suivant les espèces, depuis les familles resserrées sur elles-mêmes, les communautés organisées hiérarchiquement (souvent installées dans les collines creuses) jusqu’aux esprits indépendants et solitaires comme les Lépréchiens.


09/10/2008
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