survie

 

 

Vivre dans un monde d'ignorance

Survivre dans un univers d'indifférence

Je ne peux plus je n'en puis plus

J'ai atrocement mal, un mal qui me ronge depuis

 

Trop longtemps j'ai souffert,

Trop longtemps j'errait en enfer

Je ne veux plus de cette existence

Je n'en puis plus de tant de souffrance

 

J'ai le cœur en lambeaux

L'âme qui se détériore et se fait bouffer par les corbeaux

Je suis a bout de force a bout de courage

Il me manque cette chose; la rage

 

Comment vivre dans une souffrance perpétuelle

Ce n'est plus une vie mais une errance éternelle

Je ne sais plus où je vais, qui je suis

Je tombe sans relâche dans un ténébreux puits

 

J'ai le sentiment que mon cœur va lâcher

Dans cet état catatonique je ne puis continuer

Je souffre au point de ne plus pouvoir verser de larmes

Dois je donc a jamais baisser les armes?

 

Il pleut sans cesse dans mon univers

Torpeur, solitude, détresse c'est mon ère

La feu qui a l'époque brillait en moi s'éteint

Oh souffrance indicible aux vitres sans tains

 

Enfermée dans une prison de verre

Seuls mes maux sortes en vers

J'ai la nausée de mon existence

Je suis usée par toute cette souffrance.

 

Tout le monde ment, nous sommes dans une société du paraitre

Je me cache donc derrière ce masque, seule, secrète.

Eloge d'une existence détériorée

Ebauche d'une vie inachevée…

 

Peu importe la mort, si elle stoppe tout ces maux

Qu'importe donc de paraitre et d'écrire sans relâche des mots

Mots qui ne servent a rien mis a part mentir

Je ne peu plus vivre dans cette antre du pâtir

 

Qu ai-je donc fait pour mériter une telle vie?

Criminelle de vouloir être trop parfaite et puis…

J'ai mal, je souffre, je hurle en silence

Je saigne dans mon être, bien trop de nuisances.

 

Je ne peux plus respirer

Je suis si fatiguée

Chaque souffle me fait souffrir

Chaque souffrir me fait peu a peu périr

 

Je saigne, je saigne, je saigne

Quand serai-je plus sereine

Est seulement possible?

Quand une souffrance devient indicible.

 

Les mains en sang, les bras en tourments

J'erre sans relâche dans l'enfermement

Prisonnière d'une prison de vitres coupantes

Cloisonnée dans une existence terrifiante.

 

Je meurs



20/11/2009
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